Une fois de plus, le Hibou et son entourage viennent de faire part de leur volonté d’aller voir ailleurs si l’herbe y est plus verte. Mais il semblerait que – contrairement aux mauvaises habitudes précédentes – ces velléités ne soient pas uniquement destinées à une énième revalorisation salariale, mais bien réelles et plus exactement « catalanes ».
Acheté 10 millions d’euros à Pescara en 2012, l’Italien est devenu l’un des meilleurs milieux de terrain du circuit, au point de faire saliver les plus grosses équipes européennes. Jusqu’à présent, Verratti se servait de sa popularité auprès des plus grosses écuries pour renégocier régulièrement des prolongations de contrat assorties de hausses substantielles de salaire.
Aujourd’hui, il aurait fait part à la direction du Pesg de sa volonté de quitter le club, probablement pour le FC Barcelone. Plusieurs options s’offrent donc à la direction du Pesg pour réagir à cette situation : Le laisser partir contre un gros chèque, le garder en tentant de le remotiver autour d’un agrandissement du projet, le garder sans discuter, sachant que son contrat court jusqu’en 2021.
La proposition du Barça serait de 100 millions d’euros. Si la somme a de quoi exciter un joueur occasionnel d’Euro Million, elle ne va pas bouleverser les propriétaires actuels du Pesg qui ne connaissent pas de problèmes de fin de mois, du moins tant que la crise politique touchant le Qatar ne s’aggrave pas. En d’autres termes, Paris n’a aucun besoin de 100 millions d’euros de plus !
En revanche, le Pesg est confronté depuis l’arrivée des Qataris à la pénurie de joueurs de TRES haut niveau. Jusqu’à présent, ces cadors préfèrent signer chez les deux ogres de Liga ou dans le Top 5 anglais plutôt que venir en France. Considérant cela, le départ de Verratti serait un très mauvais signe envoyé à la planète foot d’une part et au reste de l’effectif d’autre part.
Comment retenir un Cavani ou un Marquinhos après avoir cédé aux caprices du Hibou ? Comment attirer l’actuel ou le prochain Messi dans un club d’où le joueur le plus coté s’échappe faute d’avoir pu briller en Ligue des Champions ?
Pour le retenir une nouvelle fois, Nasser a deux solutions, la douce et l’autre ! La douce consiste à remobiliser (comprendre, balancer encore un peu plus d’artiche à) Marco Verratti, lui montrer un recrutement musclé et des perspectives concrètes de victoire en C1.
L’autre méthode serait de lui dire : « Mon ami, tu as un contrat jusqu’en 2021 et tu vas l’honorer ! » quitte – en cas de bouderie prolongée – à le laisser en tribune quelques mois, le temps qu’il comprenne que le foot, c’est quand même mieux sur la pelouse. Après tout, le club peut financièrement se le permettre et cela renforcerait grandement l’institution après quelques épisodes glandilleux (affaire Aurier par exemple).
Bien entendu, ce dernier cas de figure nécessite l’arrivée d’un joueur de remplacement (Fabinho, Seri, Nainggolan ?) dans l’effectif parisien.
Enfin, une autre solution – qui satisferait tout le monde – pourrait peut-être voir le jour. Il s’agirait de proposer au Barça un échange. Et puisque les cadors sont une denrée rare et difficile à attirer, pourquoi ne pas inclure Verratti dans un deal concernant Neymar Jr ou Luis Suarez. La subtilité de l’histoire consistant à cacher le plus longtemps possible aux dirigeants catalans l’échange jadis réalisé entre Nicolas Anelka et Alioune Touré ! Car en cas de fuite, les Blaugrana seraient capable de nous refiler Jeremy Mathieu !
