Battus à Madrid 3-1, les Parisiens restent vivants. Mais depuis la campagne européenne de l’an dernier, seul le front sportif a progressé. Comme nous l’écrivions ici http://lepesg.over-blog.com/2017/03/mes-que-un-arnaque.html il en faut plus pour atteindre les sommets.
On peut disserter à l’infini sur les mérites comparés de Mbappé et Di Maria, sur le choix du timing de l’annonce de la titularisation de Kimpembe à la place de Thiago Silva, sur la rentrée de Meunier et la sortie de Cavani. On peut critiquer Unaï Emery. Le trouver frileux, peu charismatique. Certes tout n’a pas été parfait à Bernabeu, mais globalement, le Pesg a produit un bon gros match de C1 qui a été gâché plus par des détails que par un mauvais management.
Faisons un peu de sport-fiction. Imaginons que le Pesg démarre la rencontre avec Oblak dans les buts, le meilleur Fabinho en sentinelle et Alex Sandro arrière gauche. Pensez-vous avec certitude que le sort et le score du match eurent été différents ? Autant vous le dire cash : Pas moi !
On peut améliorer le sportif à coup de recrutement doré, de préparation physique ou mentale. On peut appointer Guardiola, agrandir la capacité du Parc à 60.000 places, ouvrir des boutiques Pesg à Shangaï ou à Tampico, si on néglige l’aspect politique et l’arbitrage, on aura systématiquement droit à un Gianluca Rocchi voire à un Deniz Aytekin chaque fois qu’on affrontera une grosse équipe.
Voici un arbitre qui a trempé dans le calciopoli. A la veille d’une rencontre aussi importante que celle de Madrid, comment aucun représentant du Pesg ne va inonder les médias européens de sous-entendus. Là où l’ensemble des journalistes espagnols (non catalans) se transforment en attachés de presse du Real Madrid voire en rédacteurs de fanzine de supporters, les débats des médias sportifs français luttent pour la primeur de l’annonce de la titularisation de… Lassana Diarra !
Certes, on ne va pas demander aux médias nationaux de se transformer en PSG-Magazine. Mais par exemple le rôle de Rocchi dans le Calciopoli et notamment le match Chievo – Lazio du 20 février 2005, c’est tout de même de l’info, non ?
Quand il n’y a pas 4 buts à remonter, l’arnaque est forcément moins grossière. Les temps ont changé depuis Damir Desnica, époque « bénie » où le Real pouvait faire expulser un joueur sourd-muet pour « injure verbale »*
Pour ne pas vous faire subir la fastidieuse liste des tours de passe-passe de Gianluca Rocchi à Madrid, je vous conseille l’analyse de Didier Roustan ici http://roustantv.lequipe.fr/video-12-1147.html?REAL-PSG-COMME-UN-AIR-DE-D%C3%89J%C3%80-VU..
La minimisation ridicule du scandaleux rôle de Deniz Aytekin dans la « remontada » de 2017 par la presse française n’a rien fait d’autre que paver la voie à l’arbitrage-maison de Rocchi à Madrid. Et, à l’exception du très mesuré Didier Roustan, tous les journalistes, bien aidés par la communication enfantine du Pesg laissent un boulevard aux futures arnaques.
L’an dernier, ce furent les supporters madrilènes qui mirent sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=5mWNZ9vSqDk une compilation des singeries d’Aytekin. Ils déclenchèrent aussi une pétition pour rejouer le match. Et même si ce genre d’initiative n’a aucune chance d’aboutir, il fait sentir à l’UEFA d’où vient la chaleur et avec qui il ne faut pas plaisanter.
Tout cela ne doit pas empêcher de recruter Oblak, Fabinho et Alex Sandro. Mais les deux combats doivent être menés de front !
- Real – Rijeka en C3 le 7/11/84
